Fondée en 1920, Merlin Gerin a connu une renommée internationale immédiate, en lançant un disjoncteur haute tension révolutionnaire. L’entreprise y est fortement associée encore aujourd’hui (le fameux disjoncteur Merlin Gerin). Tout au long de son histoire, Merlin Gerin a ainsi révolutionné les secteurs de la distribution haute et basse tension par le biais d’innovations majeures, avec vingt-sept salariés au départ.
L’entreprise s’est développée pour devenir un groupe international doté d’une expertise de pointe dans le domaine du contrôle électrique. De la haute à la basse tension, ses innovations ne cessent depuis d’améliorer la sécurité et le confort dans le domaine de la distribution électrique.
En 1992, lors de son rachat par le groupe Schneider SA1, très implanté dans l’agglomération grenobloise, le groupe Merlin Gerin est présent partout sur le globe, affichant un chiffre d’affaires de 20 milliards de francs, réalisé à plus de 58 % à l’international et employant 34 000 personnes de toutes nationalités. Cette croissance et ce développement à l’échelle mondiale plonge sa source dans un esprit dynamique continu.
Merlin Gerin, c’est l’histoire d’une entreprise maintenant centenaire, bien que désormais entièrement intégrée à Schneider Electric et plus existante, qu’en tant que marque commerciale aujourd’hui.
Les racines de Merlin Gerin
En 1919, c’est à la fin d’une journée de travail que deux amis et collègues entament une discussion sur la plate-forme d’un tramway lyonnais. L’un est directeur adjoint d’une entreprise d’appareillage électrique, Paul-Louis Merlin (1882-1973) et l’autre, chef de bureau d’études de la même société, Gaston Gerin (1889-1943), tous deux diplômés des Arts et Métiers. Les deux compères ne se sentent pas à l’aise dans cette société (Maljournal et Bourron). Au lendemain de la première guerre mondiale, le secteur de l’électricité, en France (durant cette période dite des années folles) est en pleine effervescence.
Paul-Louis Merlin et Gaston Gerin en arrivent à l’idée de créer une entreprise à eux deux, dans ce secteur en plein essor. En tenant compte de leur expérience et du climat industriel d’entrée en force de l’électricité, ce sera essentiellement une entreprise de matériel électrique. Les débuts de l’électricité remontent aux années 1880. Son utilisation à l’échelle industrielle puis domestique se développe, à partir des années 1920, bien que l’électrification soit encore loin d’être étendue dans toute la France. Le marché est prometteur, en plein développement, quelques entreprises étant déjà existantes sur le marché (Compagnie générale d’électricité, Schneider & Cie).
Le secteur de l’électricité hexagonal accuse un certain retard, comparé aux pays voisins : l’Allemagne (Siemens, A.E.G.), les Pays-Bas (Philips), le Royaume-Uni (English Electric), la Suisse (Brown, Boveri), mais aussi les Etats-Unis (General Electric, Westinghouse), compétiteur plus éloigné et exemple en matière de progrès et d’organisation industrielle. Après la guerre de 14, « le matériel électrique, c’est l’avenir », déclare Paul-Louis Merlin. Cette conversation signe l’acte de naissance des Etablissements Merlin Gerin.
Les deux fondateurs, Paul-Louis Merlin et Gaston Gerin n’ont pas de locaux pour leur entreprise, pas d’usine non plus et aucun capital. Un ami de Paul-Louis Merlin, rencontré pendant la Grande Guerre, l’industriel Hippolyte Bouchayer, capitaine démobilisé, leur loue l’usine de son groupe Fibrecol. Situé à Grenoble, elle est à moitié désaffectée. Il leur prête sinon un capital de départ de 25 000 F. Ils obtiennent de plus la clientèle du groupe de ce-dernier pour le matériel électrique. Les deux fondateurs trouvent un second soutien en la personne d’un diplômé des Arts et Métiers, Henri Joucla.
Ce-dernier leur prête 25 000 F à chacun, conditionnant que cette somme soit incorporée au capital. Moyennant quelques ajouts personnels et familiaux, ils parviennent à réunir le capital final de 100 000 F. Les Etablissements Merlin et Gerin voient ainsi le jour à Grenoble, le 1er janvier 1920, avec un effectif initial de vingt-sept personnes (réévalué rapidement à trente-huit salariés). Ils ont pour objectif de réaliser 100 000 francs de chiffres d’affaires par mois dans le domaine de l’appareillage électrique… Le siège social de l’entreprise se trouve au 37, quai Paul-Louis Merlin (adresse encore actuelle), près du polygone scientifique de Grenoble.
Une histoire continue
Dans cette région grenobloise, le climat est particulièrement rigoureux, les températures négatives en hiver et torrides en été, ce qui parfois démotive. Mais Paul-Louis Merlin veille à la motivation du personnel et à la marche de l’entreprise. On ne sait quelle a été la part des associés de cette aventure. La répartition des tâches est cependant bien établie entre les deux dirigeants. L’entreprise ne possède pas de produit propre au début, se contenant de détecter les besoins des clients, en trouvant les moyens de les satisfaire en achetant ou en fabriquant. Paul-Louis Merlin exige une qualité irréprochable, qui fera très rapidement la notoriété de la jeune société.
Siège social historique de Merlin-Gérin, 37 quai Paul-Louis Merlin, Grenoble (1920)
En 1924, Merlin Gerin est transformée en Société Anonyme. L’expansion doit être financée. L’une des caractéristiques rares de Merlin Gerin est que les fondateurs ne cherchent alors pas à conserver le contrôle financier. L’essentiel est la réussite de l’entreprise et cette logique prévaudra tout au long de la vie de la société. Pour assurer cette expansion, les augmentations de capital se sont ainsi succédées, soit directement, soit par des prises de participation de groupes industriels amis, par exemple, SW (Schneider Westinghouse) et Bouchayer.
Ces-derniers aideront à contrer l’Offre Publique d’Achat de la CGE (Compagnie générale d’électricité), en 1937. Durant toute cette période des années 1920, Merlin Gerin jette les bases de son envol avec la poursuite de sa politique d’accords. Sur le plan de la stratégie d’entreprise, Paul-Louis Merlin est le fonceur impatient et charismatique, le raisonnable Gaston Gerin conservant le rôle de l’organisateur. Ce-dernier met en place le très efficace réseau d’agents commerciaux.
Jusqu’à la fin des années 1930 sont surtout fournis des produits haute tension (HT) demandés par la Marine, les mines et l’industrie lourde, soit des matériels blindés, antidéflagrants ou anti-grisouteux (cuirassés Richelieu et Jean Bart, mines d’Anzin, raffineries Standard Oil). C’est durant cette période que sont créés les laboratoires d’essais confortant la réputation de la qualité des produits Merlin Gerin. Ainsi qu’un bureau d’études en vue de l’élaboration des produits demandés, qui adapte les matériels de sociétés spécialisées obtenus par achat de licences. L’innovation et la recherche sont au coeur de la stratégie Merlin Gerin.
En 1921, Merlin Gerin lance ainsi sa première gamme de disjoncteurs à bain d’huile haute tension et gagne une reconnaissance internationale. L’affirmation d’une politique de qualité et d’excellence technique est aussi symbolisé par le laboratoire de Grande Puissance, en 1937. Il est également opéré la mise au point du disjoncteur et toute une série de records. La formation est mise en place de façon systématique, ainsi que la standardisation et la sous-traitance.
Si le succès est pour une large part imputable à la qualité de fabrication, aux investissements consentis, il est lié aussi à la formation des salariés. Organisée dès 1923 sous forme de cours, puis par une école d’apprentissage en 1929, elle culmine avec la méthode de formation Merlin Gerin, la promotion interne par cette voie étant une caractéristique de l’esprit « Merger ». Durant ses dix premières années, les grands éléments de son métier sont stratégiquement consolidés par Merlin Gerin.
L’orientation est portée de manière précoce sur la Haute Tension, ainsi que sur le perfectionnement des premiers disjoncteurs. Un solide réseau d’agences de vente se tisse dans l’hexagone. Le chiffre d’affaires passe de 1,2 à 45 millions de F et les effectifs de 338 à 1 200 personnes en dix ans à peine ! L’entreprise surmonte le choc de la crise de 1929, grâce à la conquête de trois marchés de commandes lourdes (Marine, les mines et les équipements électriques nécessaires à la reconstruction du pays à partir de 1945).
Les événements du Front Populaire accompagnés des épreuves de la guerre vont sceller la constitution définitive d’une authentique personnalité d’entreprise, à la faveur des Trente Glorieuses. Gaston Gerin décède en 1943. Paul-Louis Merlin se retrouve seul aux commandes. Il donne alors sa pleine mesure à son tempérament audacieux.
De la libération à nos jours
L’après-guerre constitue la période d’envol et de développement de Merlin Gerin. La firme grenobloise porte ses effectifs de 3 000 personnes en 1949, à près de 8 000 en 1969 (dont 7 000 à Grenoble) et le chiffre d’affaires passe de 51 à 418 millions de F. L’entreprise prend une place conséquente dans le tissu industriel grenoblois. Paul-Louis Merlin en dirige l’expansion, avec comme souci permanent la qualité, la formation et l’innovation qui resteront la marque de fabrique de l’entreprise.
Paul-Louis Merlin entretient le réseau relationnel et se fait l’ambassadeur de Merlin Gerin, entretenant par exemple les meilleurs contacts, par pragmatisme, avec les milieux politiques. Il sait les faire valoir quand il s’agit de défendre ses intérêts et le tissu industriel grenoblois. A sa demande, Vincent Auriol patronnera l’Association des amis de l’université de Grenoble et de Gaulle viendra visiter l’entreprise en 1960.
Paul-Louis Merlin (1882-1973)
La reconstruction et le développement du pays ont apporté de profonds changements dans l’entreprise. Si la Haute Tension est toujours relativement présente, la Basse Tension prend une place prépondérante. En 1949 est déposé le brevet du disjoncteur pneumatique avec soufflage de l’arc à sec : le Solenarc. En 1950, la société développe les disjoncteurs Compact, établit un solide réseau de distributeurs et ouvre ses premières succursales à l’étranger.
Merlin Gerin a connu une forte croissance dans les années 1950 et 1960, assortie d’une ouverture internationale réussie. Cette réelle innovation pour la Haute Tension assure une partie du développement, complétée pour la Basse Tension par les postes de transformation ruraux et les postes sur pylônes. Entre 1950 et 70, le chiffre d’affaires est multiplié par 10, le bénéfice net par 20, les effectifs par 2 et le capital social par 6 ! En 1965, Paul-Louis Merlin cède son fauteuil de président à son fils aîné Paul Merlin (qu’il conservera durant une dizaine d’années).
Paul-Louis Merlin reste administrateur et continue à multiplier ses activités. On fait souvent appel à lui, pour sa capacité de mobilisation et sa réputation de réalisateur, associées à un certain charisme, jusqu’à son décès en 1973. On peut citer en exemple, la création de la Promotion supérieure du travail à Grenoble. Cette expérience pilote d’ascension sociale est étendue, en 1959, à toute la France et Paul-Louis Merlin en est l’initiateur. On peut également citer le sauvetage du couvent Sainte-Marie d’en-Haut, à Grenoble, qu’un élu traitait de « misérable bâtisse », transformé en Musée dauphinois, également sous son impulsion.
En 1967, en Haute Tension, Merlin Gerin développe la technologie SF6 et la première sous-station blindée Hexabloc. Paul Merlin poursuit la politique d’innovation, la meilleure illustration étant le moteur linéaire, à l’application liée au transport des personnes, né de la collaboration entre l’université de Grenoble et l’industrie grenobloise. Elle en a eu l’idée du développement, en faisant appel à des chercheurs de l’institut des maths appliquées et de l’institut de Grenoble, s’appuyant sur des liens avec l’université que Paul-Louis Merlin, le fondateur a contribué à développer.
L’entreprise place alors de grands espoirs dans la mise au point du moteur linéaire pour alimenter de nouveaux modes de transports à grande vitesse (aérotrains notamment), finalement abandonnés malgré quelques réalisations prometteuses. L’entreprise emploie près de 8 000 personnes dans l’agglomération en 1970, principalement du petit personnel qualifié. Après l’échec du moteur linéaire, la société se recentre sur l’amélioration de ses fabrications traditionnelles et poursuit son internationalisation.
L’entreprise s’adapte aux mutations des années 1970, sur le plan du marché et en 1971, Merlin Gerin compte alors 12 filiales françaises, 5 étrangères et des licences dans 12 pays. En bref, c’est tout l’appareillage et l’équipement électrique en basse et haute tension. Spécialisée dans l’appareillage électrique, la société est l’une des principales entreprises du tissu industriel grenoblois, à côté de l’entreprise Neyrpic (matériel hydraulique). Elles participent toutes deux au grand essor industriel de la ville, lié au développement des industries de l’électricité et de l’hydroélectricité, ce que l’on appelait la « Houille Blanche ».
Toutes deux aussi allient une activité syndicale intense et une relative bonne volonté patronale. Ce sont des entreprises en pointe, d’un point de vue social. Merlin Gerin apparaît alors comme l’incarnation de la réussite d’une société régionale, fondée sur la qualité technique de ses produits et ses efforts de recherche. Elle tire les grandes lignes de son orientation sous l’égide de Jean Vaujany, Directeur général puis Président de 1978 à 89 (succédant ainsi à Paul Merlin de 1965 à 76, puis à Philippe Boulin de 1976 à 79) et de Lucien Blanc, vice-PDG.
Par une écoute marketing systématique du marché, elle développe et investit dans tous les « créneaux » porteurs, à la faveur de l’internationalisation. L’illustration éclatante réside dans deux nouveaux secteurs à forte croissance : la Distribution Terminale autour du système Multi 9 et l’Electronique, (Merlin Gerin abordant précocement ce dernier virage). En 1974, en basse tension, la société lance sa gamme de dispositifs modulaires Multi9. Afin de se donner les moyens de surmonter la crise du premier choc pétrolier en 1973, Merlin Gerin choisit d’entrer en 1975 dans le Groupe Schneider (qui entre dans le capital), en maintenant toutefois son autonomie.
Dans cette entreprise à la culture plutôt paternaliste au départ, la modification des structures en centres de profits ne s’avère guère facile. Ce qui explique les grèves assez dures qui marqueront Merlin Gerin, notamment celles de 1979, suite au deuxième choc de pétrolier. Au milieu des années 1980, Merlin Gerin prend son visage actuel, transformé en groupe international de 14 000 personnes, employé pour plus du tiers dans des filiales en France et à l’étranger. Merlin Gerin est alors un des pivots de la reconversion du groupe Schneider, abandonnant ses métiers traditionnels de la métallurgie et la construction mécanique pour se tourner vers le matériel électrique.
Le groupe s’oriente dans la direction indiquée par son slogan, « la maîtrise de l’énergie électrique », une énergie de systèmes de plus en plus « intelligents » grâce à l’introduction générale de l’électronique. Tout en changeant et reformulant les grands traits du groupe, Merlin Gerin restera fidèle à ses grandes valeurs faisant sa force. En 1986, Merlin Gerin lance Masterpact, un disjoncteur à boîtier moulé de 800-6 300 A. A la faveur du plan de reconversion 1000 = 1000 adopté de 1985 à 87, il montre encore une fois sa capacité à s’adapter, tout comme son souci permanent du potentiel humain. L’entreprise fin prête se destine à sa « vocation mondiale » assignée par son président Didier Pineau-Valencienne, pour les années 1990.
En 1992, Merlin Gerin est acquis par le Groupe Schneider Electric, fortement implanté à Grenoble, avec sa propre marque, au même titre que Télémécanique et Square D (Canada). Très présent dans l’agglomération grenobloise, le groupe Merlin Gerin est alors présent partout sur le globe, lors son acquisition, affichant un chiffre d’affaires de 20 milliards de francs, réalisé à plus de 58 % à l’international, employant plus de 34 000 personnes de toutes nationalités. En 1994, Merlin Gerin et Télémécanique fusionnent pour créer Schneider Electric SA.
L’entreprise a suivi en cela la trajectoire de nombre de firmes industrielles régionales, à direction familiale, ayant perdu leur autonomie dans le vaste mouvement de concentration de l’industrie française au cours des années 1960 et 1970. En 2009, les produits, services et solutions Merlin Gerin migrent vers la marque Schneider Electric (offre Distribution électrique). De plus, deux filiales de Schneider Electric portent encore le nom de « Merlin Gerin » : Merlin Gerin Alés, Merlin Gerin Loire.
En 2019, l’entreprise est totalement intégrée au groupe Schneider, conservant cependant la marque commerciale Merlin Gerin, afin de ne perdre en visibilité auprès de sa clientèle industrielle. Bien qu’ayant disparu en tant qu’entité indépendante, Merlin Gerin continue aujourd’hui d’exister, en tant que marque commerciale, toujours synonyme en France et dans le monde, de qualité, d’innovation et d’excellence en matière de distribution électrique, haute et basse tension.
J. D.
Denis SERVE
19 septembre 2020 à 16 h 47 min
Bonjour Madame, bonjour Monsieur,
Je suis très surpris par l’erreur qui existe dès le titre de votre article concernant le nom du cofondateur de l’entreprise, il s’agit de Gaston Gerin et non Gérin . Il me semble nécessaire d’effectuer la correction dans le titre mais également tout au long de l’article.
L’écriture Gerin est facile à vérifier dans les nombreuses plaquettes sur l’histoire de l’entreprise que vous avez utilisées et résumées pour écrire cet article. Je connais bien la contribution de Gaston Gerin à la vie de l’entreprise de 1920 à 1943 car il est l’un de mes lointains cousins, j’ai publié sa généalogie en 2017, elle est facilement consultable sur le site de Geneanet dans la section Geneastar.
J’espère que ma suggestion sera prise en compte et je vous en remercie par avance.
Bien cordialement.
Denis Serve, grenoblois depuis 1960, professeur honoraire de l’université de Grenoble.
llanterne
25 octobre 2020 à 12 h 03 min
Bonjour Monsieur,
J’accuse tardivement réception de votre message. En effet, j’ai bien pris note de cette erreur d’orthographe. Elle est corrigée dans le titre et tout au long de l’article. Je vous remercie de m’en faire part. J’ignore pourquoi, mais je croyais initialement que Gerin avait un accent. J’ai initialement réalisé un mémoire en histoire économique (Master 1 & 2 à la Sorbonne) portant sur l’histoire du groupe Alstom. Ayant été amené à évoquer l’histoire de Merlin Gerin, j’estimais intéressant d’en résumer le parcours.
Bien cordialement
J. D.
Dernière publication sur La Lanterne (politique, sujets de société) : Les enseignements du déconfinement
manuel alias
31 octobre 2021 à 14 h 01 min
Bonjour , pourriez-vous me confirmer , si entre le Président Paul MERLIN et Jean VAUJANY il n-y aurait pas eu un Certain Mr BOULIN dans les années 76/79. je suis rentré chez Merlin Gerin en 1977 et je crois qu’il dirigeait la Sté à ce moment là ?
llanterne
29 janvier 2022 à 5 h 47 min
Bonjour Monsieur,
Pour apporter une réponse tardive à votre message, dont je viens de prendre connaissance, en effet, cet historique de Merlin Gerin reste bref et concis, pour les non-initiés. Mais un certain Philippe BOULIN a occupé le poste de PDG entre 1976 et 79, pendant à peine trois ans (avant d’occuper ensuite des fonctions importantes chez Schneider), Paul MERLIN étant décédé en 1973 et Jean VAUJANY ayant pris la présidence en 1979.
Bien cordialement
J. D.
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Gasque René
27 septembre 2022 à 19 h 28 min
Bonjour
Vous présentez le Solenarc comme un disjoncteur moyenne tension « pneumatique ».cela est vrai très partiellement ,lors de la coupure des courants de faible intensité et ce soufflage pneumatique était assuré par une soufflette mécanique activée par les bras du disjoncteur lors du mouvement d’ouverture
Mais le Solenarc est un disjoncteur à coupure dans l’air dont les chambres de coupures intègrent des plaques céramique,(zircon) qui permettent l’allongement et le refroidissement de l’arc électrique sous forme de solénoïde d’où son nom de .SOLENARC.
J’ai été responsable d’essais de puissance au Labo (nommé Volta par la suite) et beaucoup travaillé avec Mr André Latour le créateur de ce système et du produit.
Pour mémoire Mr Latour décédé en 2003 à 103 ans, a été un des initiateurs du système SF6 et les premiers essais réalisés en labo était une maquette nommée La Seringue(pour les anciens Merger….qui commencent à se faire rares)
Cordialement
RG